alpha M artiste Mike Brant titre Elle a gardé ses yeux d'enfant Les paroles de la chanson Elle a gardé ses yeux d'enfant »Mike Brant Elle a gardé ses yeux d’enfant ma mèreTout comme au temps où j’ai grandi près d’elleSur ses cheveux je vois un peu de neigeMais dans son cœur ne vient jamais l’hiverQuand je suis loin d’elle je l’imagineEt je crois toujours la voir sourireElle a gardé ses yeux d’enfant ma mèreJe la regarde je me retrouve en elleElle a c’est vrai des rides au front déjà Tellement de fois elle a veillé sur moiQuand je suis loin d’elle je l’imagineEt je crois toujours la voir sourireElle a gardé ses yeux d’enfant ma mèreTout comme au temps où j’ai grandi près d’elleSur ses cheveux, je vois un peu de neigeMais dans son cœur ne vient jamais l’hiverLalalala, lalalalalala...
Dansles yeux de ma mère. Il y a toujours une lumière. Ma mère elle m'écoute toujours. Quand je suis dans la merde. Elle sait quand je suis con et faible. Et quand je suis bourré comme une baleine. C'est elle qui sait que mes pieds puent. C'est elle qui sait comment j'suis nu. La suite des paroles ci-dessous.
[Paroles de "Dans les yeux de ma mère"]Dans les yeux de ma mèreJ'ai vu comme c'est beauJ'ai vu comme c'est durJ'ai vu comme la vieDans les yeux de ma mèreÀ dresser des flambeauxRaviver des blessuresDoucement dans la nuitDans les yeux de ma mèreJ'ai vu des arcs-en-cielJ'ai même vu mon pèreJ'ai même vu mon pèreDans les yeux de ma mèreJe suis à la rechercheDe la belle inconnueQue je connais si bienDans les yeux de ma mèreJ'ai vu mille bataillesJ'ai vu mille prièresJ'ai vu comme l'aventureDans les yeux de ma mèreÀ briser des muraillesDépasser des frontièresJ'ai vu l'amour purDans les yeux de ma mèreJe devine son rireIl raisonne dans l'airIl raisonne dans l'airDans les yeux de ma mèreToujours à la rechercheDe la belle inconnueQue je connais si bienDans les yeux de ma mèreJ'aimerais me noyerJ'aimerais me loverJ'aimerais me perdreDans les yeux de ma mèrePour trouver son secretDéceler son cœurEt son âme superbeDans les yeux de ma mèrePlanté à chaque secondeJ'entrevois l'universJ'entrevois l'universDans les yeux de ma mèreToujours à la rechercheDe la belle inconnueQue je connais si bienDans les yeux de ma mèreJ'ai vu comme c'est beauJ'ai vu comme c'est durJ'ai vu la vie entièreHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum
Parolesde Les yeux de ma mère par Arno. Ma mère, elle a quelque chose Quelque chose de dangereuse Quelque chose d′une allumeuse. Quelque chose d'une emmerdeuse Elle a des yeux qui tuent Mais j′aime ses mains sur mon corps Et j'aime l'odeur au-dessous de ses bras Oh oui, je suis comme ça Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une
L'Ă©vangile du jour Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Mc 3, 31-35 En ce temps-lĂ , comme JĂ©sus Ă©tait dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule Ă©tait assise autour de lui ; et on lui dit Voici que ta mère et tes frères sont lĂ dehors ils te cherchent. » Mais il leur rĂ©pond Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui Ă©taient assis en cercle autour de lui, il dit Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volontĂ© de Dieu, celui-lĂ est pour moi un frère, une sĹ“ur, une mère. » MĂ©diter avec les Carmes Faire la volontĂ© du Père, c'Ă©tait, pour JĂ©sus, sa nourriture, quotidienne, joyeuse, irremplaçable. C'est pourquoi l'auteur de l'Ă©pĂ®tre aux HĂ©breux ne se trompe pas, lorsqu'il met sur les lèvres de JĂ©sus, dès le dĂ©but de sa vie, les paroles du Psalmiste "Me voici, Seigneur, pour faire ta volontĂ©".Faire la volontĂ© de Dieu, c'Ă©tait, pour Marie, le programme de sa vie, toute son ambition, toute sa joie. Dès l'Annonciation, elle rĂ©pond au Messager de Dieu ces mots qui rĂ©sument toute sa mission, toute sa disponibilitĂ© de corps et de cĹ“ur, tout son bonheur d'entrer dans les vues de Dieu "Voici la servante du Seigneur !"Faire la volontĂ© de Celui qui nous envoie, c'est la route que JĂ©sus nous propose, pour avancer vers le salut, et pour Ă©panouir notre ĂŞtre de fils et de filles de a dit un jour "Celui qui fait la volontĂ© de mon Père, c'est celui-lĂ qui m'aime" Jn 14,21. Aujourd'hui il nous redit, en quelque sorte "C'est celui-lĂ que j'aime, et que je fais entrer dans mon intimitĂ©".Autour de lui, dans la petite maison de CapharnaĂĽm, des gens, hommes et femmes, sont assis, qui l'Ă©coutent sans se lasser, qui entendent de sa bouche ce que Dieu attend d'eux. Et avec ces affamĂ©s de Dieu, JĂ©sus se sent comme en famille. C'est bien ainsi qu'il faut comprendre ses paroles lorsqu'on lui annonce l'arrivĂ©e de sa ne veut pas dire "Ma mère ? mes cousins ? que m'importe !", mais, dans un sens positif "Mes liens avec ceux qui me cherchent et m'Ă©coutent, avec les affamĂ©s de Dieu, sont aussi forts, aussi heureux, aussi intimes qu'avec les membres de ma famille, ce sont les chercheurs de Dieu, tous ceux et celles qui accueillent sa volontĂ© avec un cĹ“ur vraiment gĂ©nĂ©reux, tous ceux et celles qui veulent vivre devant Dieu une libertĂ© de fils ou de famille, ce sont tous ceux qui mettent leurs mains dans les mains du Père, qui aiment ce que Dieu aime, et qui "frĂ©missent Ă sa parole".En disant cela, JĂ©sus faisait le portrait de sa Mère, et il vous traçait, ma SĹ“ur, une route de joie pour toute votre vie consacrĂ©e Ă son la route toujours montante du Carmel, voilĂ cinquante ans qu'Ă travers les bons et les mauvais jours vous cherchez obstinĂ©ment Ă vivre selon l'Évangile de les seules certitudes de la foi et dans l'aventure quotidienne de l'espĂ©rance, dans la ferveur et malgrĂ© les misères, Ă coups de fidĂ©litĂ©s et de conversions, vous maintenez, au cĹ“ur de l'Église, votre projet de rĂ©pondre au Seigneur, d'un mĂŞme cĹ“ur avec Marie, et par le chemin de la vie audacieux, projet insensĂ© aux yeux du monde, car la vie fraternelle, celle que JĂ©sus a inaugurĂ©e avec son petit collège des Douze, n'est jamais une rĂ©ussite purement humaine, ni une conquĂŞte dĂ©finitive C'est toujours par grâce de Dieu que l'on fait la volontĂ© de Dieu, c'est toujours par l'amour de JĂ©sus que l'on revient sans se lasser Ă la vie fraternelle, c'est toujours par la force et la douceur de l'Esprit que l'on peut vivre ensemble en sĹ“urs de JĂ©sus. Dans les visions de Maria Valtorta Livre Tome 4 - ch 2ème annĂ©e vie publique ... Un murmure qui ne vient ni d’une approbation ni d’une protestation court Ă travers la foule qui se presse maintenant ; elle est si nombreuse que, au-delĂ du jardin et de la terrasse, la rue en est pleine. Il y a des gens Ă cheval sur le muret, d’autres sont grimpĂ©s sur le figuier du jardin et sur les arbres des jardins voisins, car tout le monde veut entendre la discussion entre JĂ©sus et ses ennemis. La rumeur, comme un flot qui arrive du large au rivage, arrive de bouche en bouche jusqu’aux apĂ´tres les plus proches de JĂ©sus, c’est-Ă -dire Pierre, Jean, Simon le ZĂ©lote et les fils d’AlphĂ©e. Les autres, en effet, sont les uns sur la terrasse, les autres dans la cuisine, exceptĂ© Judas qui est sur la route, dans la foule. Pierre, Jean, Simon le ZĂ©lote et les fils d’AlphĂ©e saisissent ce brouhaha et disent Ă JĂ©sus MaĂ®tre, ta Mère et tes frères sont lĂ . Ils sont lĂ , dehors, sur la route, et ils te cherchent parce qu’ils veulent te parler. Ordonne Ă la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir jusqu’à toi il y a sĂ»rement une raison importante qui les a amenĂ©s Ă venir te chercher jusqu’ici. » JĂ©sus lève la tĂŞte et voit, derrière les gens, le visage angoissĂ© de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph, fils d’AlphĂ©e, lui parle, tout excitĂ©, et il voit les signes de dĂ©nĂ©gation de sa Mère, rĂ©pĂ©tĂ©s, Ă©nergiques, malgrĂ© l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassĂ© de Simon, fils d’AlphĂ©e, qui est visiblement affligĂ©, dĂ©goĂ»té… Mais JĂ©sus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’AffligĂ©e Ă sa douleur et ses cousins lĂ oĂą ils sont. Il baisse les yeux sur la foule et, en rĂ©pondant aux apĂ´tres qui sont près de lui, il rĂ©pond aussi Ă ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ? » Il dĂ©tourne les yeux. Il a l’air sĂ©vère son viÂsage pâlit Ă cause de la violence qu’il doit se faire Ă lui-mĂŞme pour placer le devoir au-dessus de l’affection et des liens du sang et pour dĂ©savouer le lien qui l’attache Ă sa Mère, pour servir le Père. Il dĂ©signe d’un geste large la foule qui se presse autour de lui, Ă la lumière rouge des torches et Ă celle argentĂ©e de la lune presque pleine, et dit Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volontĂ© de Dieu sont mes frères et mes sĹ“urs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les membres de ma famille le seront si, les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres, ils font la volontĂ© de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volontĂ© ou voix du sang et des affections. » …
Parolesde Dans Les Yeux De Ma Mère Les paroles de la chanson que vous avez cherché ne sont pas encore disponibles dans nos archives, nous les publierons dès qu'ils seront disponibles. Si vous connaissez les paroles de la chanson Dans Les Yeux De Ma Mère de l'artiste Nach (FR) , vouz pouvez nous aider en les envoyant, remplissant le formulaire ci-dessous.
[Répétition] Elle a fermé sa vie comme un livre d'images Sur les mots les plus doux qui se soient jamais dits Elle qui croyait l'amour perdu dans les nuages Elle l'a redécouvert au creux du dernier lit Et riche d'un sourire au terme du voyage Elle a quitté son corps comme on quitte un bateau En emportant la paix, gravée sur son visage En nous laissant au cœur un infini fardeau Elle souriait de loin, du cœur de la lumière Son âme était si claire aux franges de la nuit On voyait du bonheur jusque dans sa misère Tout l'amour de la Terre qui s'en allait sans bruit Comme autour d'un chagrin les voix se font plus tendres Un écrin de silence entourait nos regards Les yeux n'ont plus besoin de mots pour se comprendre Les mains se parlent mieux pour se dire au revoir Moi qui ne savais rien de la vie éternelle J'espérais qu'au-delà de ce monde de fous Ceux qui nous ont aimés nous restent encore fidèles Et que parfois leur souffle arrive jusqu'à nous Elle souriait de loin, du cœur de la lumière Et depuis ce jour-là je sais que dans sa nuit Il existe un ailleurs où l'âme est plus légère Et que j'aurai moins peur d'y voyager aussi [Répétition] Et riche d'un sourire au terme du voyage Elle a quitté son corps comme on quitte un ami En emportant la paix, gravée sur son visage En nous laissant à l'âme une peine infinie.
Quandje suis dans la merde. Elle sait comme je suis con et faible. Et quand je suis bourré comme une baleine. C'est elle qui sait que mes pieds puent. C'est elle qui sais comment j'suis nu. Mais quand je suis malade. Elle est la reine du suppositoire. Dans les yeux de ma mère, Il y a toujours une lumière.
Paroles de la chanson Les yeux de ma mère par Les Compagnons De La Chanson Il était tellement, tellement grand Qu'on aurait pu croire par moments Qu'il voulait atteindre le ciel Il regardait pas mais il rêvait Il parlait pas mais il chantait Des choses qui parlaient du soleil Un jour il a regardé l'eau Il est monté sur un bateau Pour courir après l'aventure Alors les gars l'ont vu rêver Puis ils l'ont entendu chanter Les yeux levés vers la nature Oh ! la tendre chanson Que chantait le garçon Les yeux de ma mère, les yeux de ma mie La voix de ma mère, la voix de ma mie Les mains de ma mère, les mains de ma mie Sont pour moi plus que la vie Le bateau a quitté le port Il a tourné le dos au Nord A fendu l'eau du Pacifique Liverpool, Panama Santiago, Tahiti, Cuba A traversé les Amériques S'il s'arrêta dans chaque port Il n'a jamais pu trouver l'or Sa poche resta sans fortune Par contre au gré de ses désirs Il entassa les souvenirs Pour s'en faire de beaux clairs de lune Et toujours la chanson Poursuivait le garçon Les yeux de ma mère, les yeux de ma mie La voix de ma mère, la voix de ma mie Les mains de ma mère, les mains de ma mie Sont pour moi plus que la vie Oui, mais à force de chercher On finit toujours par trouver. La fin de toutes les aventures Dans le fond on n'a jamais su. Le pourquoi quand il s'est battu Contre des types à la peau dure Quelle belle bagarre on a vu là Ça volait partout en éclats On en parle encore, je vous jure Puis la bagarre s'est terminée, Par une balle qui s'est égarée En plein milieu d' son aventure Il reste la chanson Que chantait le garçon Les yeux de ma mère, les yeux de ma mie La voix de ma mère, la voix de ma mie
Dansles yeux de ma mère A briser des murailles Dépasser des frontières J'ai vu l'amour pur Dans les yeux de ma mère Je devine son rire Il résonne dans l'air Il résonne dans l'air
"Qu'est-ce qu'on fait quand le bateau coule? Dites-moi, parce que moi je ne sais pas, et il coule!" L'EHPAD de la Ville de Paris Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes où vivait ma mère est à la dérive. Fluctuat nec mergitur? "Qu'est-ce qu'on fait quand le bateau coule? Dites-moi, parce que moi je ne sais pas, et il coule!" L'EHPAD de la Ville de Paris Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes où vivait ma mère est à la dérive. Je pense au Concordia, à ses passagers affolés sur le pont tandis que le capitaine s'éloigne dans le canot de sauvetage. Toutes proportions gardées. Je pense à ma mère fermant les yeux sous la caresse du soleil après m'avoir répondu "Ça va.... A part ça, ici, c'est l'enfer". Toutes proportions gardées. Que faire sinon alerter les autorités compétentes? Le Défenseur des droits, l'Agence régionale pour la santé, le Centre d'action sociale, la Mairie de Paris, le Ministère de la santé... la famille, les amis, les collègues... témoigner, tweeter, bloguer... Que faire quand la nouvelle Direction hérite, dit-on, d'un trou de euros 5 millions pour l'ensemble des 15 EHPAD qu'il s'agit de résorber? Quand une pétition pour alerter sur le manque de personnel médical et soignant se perd dans les couloirs ou sous une pile de dossiers? Quand le personnel en vient à faire grève pour manque d'effectifs? Le vernis craque de toutes parts, les détails sordides sautent aux yeux des habitués qui n'ont pas renoncé à accompagner leur parent, jour après jour, heure après heure, dans cette fin de vie qu'ils n'ont pas voulue pour eux, que personne ne voudrait pour soi. Je repense à ce médecin référent qui s'obstinait à garder la main sur sa patiente jusqu'à l'absurde, jusqu'à proposer une énième prise de sang alors que la malheureuse errait déjà à demi dans un entre-temps inconnu des bons vivants? Je repense à ce dîner lorsque, gavée d'un bol de potage et d'un yaourt dans les dix minutes réglementaires, la mixture blanche et verte dans sa bouche qui n'avait pas le temps de se refermer avait fini par l'étouffer et provoquer une quinte de toux impressionnante soulignée par le sourire perfide de l'aide-soignante... Mais quoi, vous pouvez avaler un repas en dix minutes, vous? Je repense aussi à cette aide-soignante pleine d'humanité qui, au risque d'être mise au ban par ses collègues, m'avait permis de l'assister, d'apprendre quelques bons gestes, comme placer les bras sous les genoux pliés pour ne pas lui démantibuler les épaules en la remontant sur ses oreillers. Ma mère disait "Bon. Elles font ce qu'elles ont à faire avec les vieux, c'est tout". Depuis longtemps elle quittait son corps et les humiliations qui y étaient attachées pendant le "change" car, oui, on vous inflige le port de couches même si vous n'êtes pas incontinent, parce qu'il n'y a pas de personnel pour vous accompagner aux toilettes, alors tant pis pour la souffrance d'avoir à s'obliger d'uriner sur soi quand votre bonne éducation vous l'interdit, tant pis si les "changes" sont passés de trois à deux par jour, tant pis si vous devez supporter l'odeur de vos excréments et la grimace de l'intérimaire qui vous change. C'en est fini aujourd'hui pour elle de toutes ces misères, elle a largué les amarres, en douceur grâce à un médecin qui a eu un diagnostic pertinent et une écoute attentive. Mais je pense à ceux qui continuent de subir le joug des prescripteurs de neuroleptiques à outrance, les grands ordonnateurs des chutes à répétition, des coquards mystérieux, des hématomes à longueur de bras et de jambes pour qui tout va bien jusqu'au moment de l'envoi aux urgences. Pour son départ, pas de répit. L'aide-soignante du jour, stupide jusqu'au bout, n'a même pas cherché dans l'armoire les vêtements préparés et clairement signalés pour qu'elle fasse l'éternel voyage dans une tenue mieux que décente. Et l'équipe venue chercher son corps, dans sa rudesse habituelle, n'a même pas eu la délicatesse de se retirer le temps d'une ultime intimité. Pressés. Pressés de refaire tandem avec la collègue abandonnée à sa charge de travail? Précédé par une aide-soignante qui ouvrait la voie vers l'ascenseur avec des gestes d'indien lancé sur un jeu de pistes, pour escamoter le brancard à la vue des résidents, le corps de ma mère enveloppé dans un drap blanc a disparu soudain à l'angle du couloir. Le personnel soignant est en première ligne sur le terrain pour accompagner la vie quotidienne des personnes âgées. Non seulement, pour la plupart, il n'est pas apte à prendre soin de personnes adultes en difficulté, mais il n'a pas d'empathie, pas de bon sens, il est usé par la fatigue, il travaille dans l'urgence au risque de se blesser comme en témoignent les minerves au cou, les corsets sur les lombaires, les boiteries... Comment assumer l'accompagnement de 28 personnes âgées, dont beaucoup en lourde dépendance, notamment dans les Unités de vie protégée, avec deux personnes seulement? Que reste-t-il quand on est dépouillé de tout, de sa vie, de ses habitudes, de ses plaisirs, de sa liberté? Sinon l'attente d'un sourire, d'un "bonjour !", un regard franc et direct, un encouragement, un compliment, une jolie coiffure, des ongles nets, un vêtement bien choisi, bien rangé dans l'armoire, correctement plié sur l'étagère, une occupation... "Qu'est-ce que je pourrais bien faire pour ne pas m'ennuyer?", demandait ma mère, alors que sa vue baissait et qu'elle ne pouvait plus lire. Il faut pour accomplir tous ces actes de la vie quotidienne un minimum de personnes en chair et en os, en tête et en cœur et non pas un quota ni un pourcentage de titulaire, remplaçant, stagiaire plus ou moins bien formé, interchangeable sans discernement, trop jeune pour comprendre le vécu et le ressenti d'une personne âgée, trop endurci pour savoir réagir au traumatisme qu'est l'entrée dans une Unité pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Les aides-soignants sont laissés à l'abandon, le service est leur territoire, ils y appliquent leurs propres lois. Ils se débrouillent pour accomplir leur tâche pour l'essentiel et tant pis pour le reste. Les familles qui s'impliquent, les soulagent d'une partie de leur travail, ne sont pas à leurs yeux des alliées naturelles mais des empêcheuses de cacher en rond. Le personnel craint les critiques, les résidents ont peur de la maltraitance, les familles rebelles sont minées par les confrontations. Madame la Maire de Paris, Madame la Ministre de la santé, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés qui parlez en notre nom au sein de l'Assemblée nationale, n'avez-vous pas un père, une mère, à qui vous voulez épargner cette misère? Le "Modern Express" menaçait de s'échouer sur la côte landaise. Une opération de remorquage a été tentée. Allez-vous laisser la Direction des établissements et quelques personnes dévouées écoper jusqu'à épuisement ou bien allez- vous entendre enfin toute cette souffrance devenue presque muette, celle des abandonnés, des laissés pour compte? Les vieux, les vieillards, tous ceux qui les accompagnent, doivent-ils supporter le coût des restrictions budgétaires au-delà du "raisonnable"? Nec mergitur ? En êtes-vous sûr ?
LesYeux De Ma Mère est une chanson en Français Ma mère, elle a quelque chose Quelque chose d'une dangereuse Quelque chose d'une allumeuse Oh, quelque chose d'une emmerdeuse Elle a des yeux qui tuent Mais j'aime ses mains sur mon corps J'aime l'odeur au-dessous de ses bras Oui, je suis comme ça Dans les yeux de ma mère Il y a toujours une lumière
Ce samedi 23 avril, le chanteur Arno nous a quittés. Pour lui rendre hommage, Réal Siellez nous parle d’une de ses chansons, Dans les yeux de ma mère. En juin 1995, sur son album "À la Française", Arno fait une déclaration d’amour maladroite à une mère imparfaite, et ça, ça s’arrose. Ce qui rendra cette chanson ultra-populaire et méga universelle, c’est justement une version dépouillée… On se retrouve dans le fond d’une salle de concert avec un Arno en fin de soirée. La chanson commence par quelques touches, le chanteur nous prévient "je vais me mettre nu comme un piano". "Ma mère elle a quelque chose"… Avec les 6 premiers mots seulement, Arno nous explique deux choses essentielles pour dérouler sa chanson. Premièrement, on va parler de ma mère, et si on va parler de ma mère, c’est qu’on va parler de la tienne, alors attends-toi à être à la fois silencieux et bavard, en résumé ça va remuer et je vais mettre des notes sur ce qui te reste de cordon ombilical. Ensuite, en formulant "elle a quelque chose" on est prévenu que ça va être vague, flou, bordélique, ça va être un "à peu près" à la belge, donc très précis… Et ça ne va pas être glorieux… On va voir la mère non pas comme une sainte, mais comme un quotidien avec ses gueulantes, ses bourrelets, ses cors au pied. Arno a une maman qui ne sort pas du lot, elle est banale et c’est là qu’elle est exceptionnelle… C’est là que se raconte le lien le plus fort. Peut-être parce que l’amour ressemble plus à une tartine beurrée plutôt qu’à un discours bien tapé pour un jour de mariage. Ce refrain c’est 4 phrases dont trois fois la même, et c’est la répétition qui fait la nuance puisqu’on rentre dans l’iris maternel comme on zoome sur un amour pour en trouver l’universalité. Dans l’image clichée qu’on dégage autour des familles… Il y a toujours celle du tonton bourré, qui fout un peu la gêne et qui dit de grosses conneries. Eh bien, ce tonton bourré là il avait un peu la classe. Alors les enfants, dites au revoir à Tonton, resservez-vous un verre il adorait ça, barrez-vous faire un tour à la côte… Ses chansons auront toujours l’odeur d’Ostende, Ostende aura toujours un air d’Arno, faites un bisou à maman. Et que la fête continue. "Dans les yeux de ma mère" d’Arno, ce n’est pas une chanson, c’est un monument, c’était dans l’air du Belge, ça le sera toujours.
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parole dans les yeux de ma mère