NelsonMandela se dĂ©grade. Nous souhaitons lui rendre hommage pour tous ses combats. Nelson Mandela restera dans nos mĂ©moires, le grand militant contre le rĂ©gime abominable d’Apartheid et pour l’égalitĂ© des droits. C’est en 1944 que Nelson Mandela rejoint l’ANC (CongrĂšs National Afri-cain), afi n de lutter contre la domina-
PubliĂ© le 11/02/2015 Ă  0840, Mis Ă  jour le 11/02/2015 Ă  0852 L'ancien prĂ©sident d'Afrique du Sud Nelson Mandela lors du vingtiĂšme anniversaire de sa libĂ©ration le 11 fĂ©vrier 2010 dans la ville du Cap, au parlement. © POOL New / Reuters/X80003 MANDELA - Souvenez-vous du parcours de Nelson Mandela grĂące Ă  ces 10 moments dĂ©cisifs dans sa vie d'homme, de militant, d'homme politique. 18 juillet 1918 naissance de Nelson Rolihlahla Mandela Ă  Mvezo dans le Transkei aujourd'hui la province du Cap-Oriental en Afrique du devenu membre du CongrĂšs national africain ANC en 1943, il cofonde la Ligue des jeunesses du CongrĂšs national africain avec Oliver Tambo et Walter entre au ComitĂ© national exĂ©cutif de l' janvier 1962 quitte le pays pour faire une tournĂ©e africaine afin d'obtenir des soutiens financiers pour l'aile armĂ©e de l'ANC créée en dĂ©cembre 1961. Il suit Ă©galement un entrainement juin 1964 jugĂ© pour sabotage et complot visant Ă  renverser le rĂ©gime, il est condamnĂ© Ă  la rĂ©clusion Ă  perpĂ©tuĂ© au bagne de Robben Island, au large du fĂ©vrier 1990 est libĂ©rĂ© de prison par le prĂ©sident d'Afrique du Sud Frederik De Klerk, aprĂšs vingt-sept ans d'emprisonnement .10 mai 1994 devient le premier prĂ©sident noir d'Afrique du Sud. Il Ɠuvre Ă  la rĂ©conciliation nationale pendant toute sa reçoit le prix Nobel de Paix conjointement avec Frederik De parution de son livre autobiographique Un long chemin vers la dĂ©cembre 2013 meurt Ă  son domicile de Johannesburg Ă  l'Ăąge de 95 ans. Surla couverture on voit Nelson Mandela reprĂ©sentĂ© par un dessin, il lĂšve sa main vers le haut comme signe de victoire, il sourit et on peut lire sur son visage de la joie et du soulagement. Mon avis personnel sur le livre. J'ai aimĂ© cette biographie parce qu'elle a racontĂ© la vie de Nelson Mandela qui est un grand homme car il s'est battu toute sa vie avec dĂ©termination pour la
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Un devoir Ă©crit c'est dĂ©jĂ  difficile, mais une prĂ©sentation Ă  l'oral est un exercice encore plus stressant. Vous l'avez dĂ©jĂ  rĂ©digĂ©, mais comment arriver Ă  le prĂ©senter Ă  l'oral de maniĂšre dynamique, Ă©ducative et intĂ©ressante. 1 Maitrisez le sujet. Selon le cours, les prĂ©sentations orales peuvent ĂȘtre lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes. Certains professeurs vous demanderont 3 minutes alors que d'autres vous imposeront de rester debout 7 minutes. Ayez bien en tĂȘte toutes les instructions quand vous prĂ©parez votre prĂ©sentation. Sachez la durĂ©e de la prĂ©sentation. Sachez le nombre de points que vous devez aborder. Sachez si vous devez y inclure des sources et des supports visuels. 2 Sachez qui sera votre auditoire. S'il s'agit d'un exposĂ© devant vos camarades de classe, vous vous doutez du niveau de connaissance qu'ils ont du sujet. Mais dans tout autre cas, vous ĂȘtes dans le noir. Le mieux est de prĂ©parer votre prĂ©sentation sans faire de suppositions. Si vous passez devant des gens que vous connaissez, vous saurez facilement les choses sur lesquelles il faudra insister et celles que vous pourrez survoler. Mais si vous passez devant des actionnaires ou des universitaires inconnus, par exemple, vous devez savoir qui ils sont ainsi que leur degrĂ© de connaissance du sujet. Vous risquez de devoir simplifier votre prĂ©sentation ou du moins l'expliquer plus clairement. Trouvez ce que vous pouvez sur leur parcours [1] . 3 Sachez quel matĂ©riel sera Ă  votre disposition. Si vous donnez votre prĂ©sentation dans une salle oĂč vous n'ĂȘtes jamais allĂ©, il vaut mieux vous renseigner avant sur le matĂ©riel disponible sur place et ce qu'il vous faudra amener. Est-ce que la salle a un ordinateur ou un Ă©cran de projection ? Y a-t-il une connexion Wifi qui fonctionne ? Y a-t-il un micro ? Une estrade ? Quelqu'un peut-il vous aider Ă  faire toutes les installations de matĂ©riel avant le dĂ©but de votre exposĂ© ? 1 PrĂ©parez le plan de votre prĂ©sentation. MĂȘme si vous pourriez tout Ă©crire, il vaut mieux faire des fiches qui vous aideront Ă  ne rien oublier. Cela vous permettra Ă©galement de parler comme s'il s'agissait d'une conversation et de regarder les personnes dans les yeux. Ayez seulement une idĂ©e par fiche, comme ça vous n'aurez pas Ă  lire toute la fiche pour trouver vos informations. Et n'oubliez pas de les numĂ©roter au cas oĂč vous les mĂ©langeriez ! Les idĂ©es sur les fiches ne doivent pas ĂȘtre similaires Ă  votre devoir Ă©crit. Au lieu de rĂ©gurgiter des informations, discutez de l'importance de vos points-clĂ©s ou les diffĂ©rences d'opinion sur le sujet dans le domaine.[1] 2 Choisissez un nombre limitĂ© d'idĂ©es. Vous voulez que votre auditoire les comprenne et s'en souvienne [2] . Pour y arriver, trouvez les points les plus importants de votre prĂ©sentation. Ce sont ceux que vous devez connaitre par cƓur et en dĂ©tail. Le reste de votre prĂ©sentation doit apporter des dĂ©tails supplĂ©mentaires, mais non essentiels, voire qui ne sont pas notĂ©s dans votre devoir Ă©crit si l'auditoire l'a dĂ©jĂ  lu. Ils sont lĂ  pour en apprendre plus. Faites un plan des grandes lignes pour vous aider Ă  prĂ©parer votre prĂ©sentation Ă  l'oral. Vous verrez ainsi quels sont les points les plus importants et dans quel ordre il faut les prĂ©senter. En mĂȘme temps, enlevez tout jargon qui pourrait ne pas ĂȘtre compris par votre auditoire. 3 CrĂ©ez des supports visuels pour rendre votre prĂ©sentation plus intĂ©ressante. Pour que votre auditoire puisse suivre ainsi que pour les apprenants visuels, utilisez des schĂ©mas, graphiques, images avec des titres percutants pour rendre votre prĂ©sentation plus captivante. Cela va permettre de donner des informations, mais surtout empĂȘcher les gens de s'impatienter. Si vous avez des statistiques, prĂ©sentez-les Ă  l'aide d'un graphique. Les contrastes apparaitront plus clairement si vous vous servez d'images. Les nombres apparaissent vides de sens parfois. Au lieu de penser en terme de 25 % et 75 %, ils penseront plutĂŽt Ă  l'Ă©cart de 50 % qu'ils voient. Si vous n'avez pas accĂšs Ă  la technologie nĂ©cessaire, imprimez des supports visuels sur des cartons ou du polystyrĂšne [1] . Vous pouvez aussi vous servir d'un logiciel de prĂ©sentation PowerPoint, etc. au lieu d'utiliser des fiches. Au lieu d'avoir des petits bouts de papier, vous pouvez simplement cliquer sur un bouton pour afficher le texte suivant. Avec de tels logiciels, allez Ă  l'essentiel en prĂ©sentant vos points-clĂ©s avec le moins de mots possible. Pensez en titres et images et pas en phrases. Les acronymes et abrĂ©viations passent Ă  l'Ă©cran, mais en parlant dites les noms en entier. Souvenez-vous d'utiliser une grande taille de police. Tout le monde n'a pas une vue parfaite [3] . 4 Pensez que vous allez avoir une conversation. MĂȘme si vous avez rĂ©digĂ© votre prĂ©sentation et rendu un devoir Ă©crit, cela ne veut pas dire qu'Ă  l'oral vous devez faire la mĂȘme chose. Vous avez une personnalitĂ© et ĂȘtes un ĂȘtre humain qui parle Ă  un public. Utilisez leur humanitĂ© pour faire des choses que vous n'auriez pas mises Ă  l'Ă©crit. Ce n'est pas grave si vous vous rĂ©pĂ©tez un peu. Insister sur certaines idĂ©es va permettre Ă  votre auditoire de mieux les comprendre et de s'en souvenir. Quand vous avez fait le tour de la question, revenez sur un point prĂ©cĂ©dent pour permettre Ă  votre auditoire d'en arriver Ă  la bonne conclusion. Ne donnez pas trop de dĂ©tails inutiles ce que vous avez fait pour en arriver lĂ , etc. quand vous insistez sur les idĂ©es les plus importantes. Vous risquez de noyer l'auditoire dans des dĂ©tails et ils ne verront pas ce qui est important dans votre discours. Soyez enthousiaste ! Un sujet complĂštement ennuyeux peut devenir intĂ©ressant si prĂ©sentĂ© avec passion. 1 Entrainez-vous devant vos amis et votre famille. Ne soyez pas timide et demandez des critiques constructives. Cela vous aidera Ă  vĂ©rifier si vous ĂȘtes dans les temps et aussi comment vous amĂ©liorer. Une fois l'avoir rĂ©citĂ© 20 fois avant le petit-dĂ©jeuner, vous devriez ĂȘtre moins stressĂ©. Si vous avez un ami ayant le mĂȘme niveau de connaissance que votre auditoire, c'est encore mieux. Il vous aidera Ă  dĂ©terminer quels points sont plus obscurs pour les personnes ayant moins de connaissances sur le sujet. 2 Enregistrez-vous. Bon, lĂ  c'est un peu poussĂ©, mais si vous ĂȘtes trĂšs stressĂ© cela peut vous ĂȘtre d'une grande aide. Vous pouvez ainsi voir quelles parties vous rendent plus nerveuse et quelles autres vous maitrisez parfaitement. Cela vous aidera Ă©galement Ă  voir votre rythme de parole. Vous verrez aussi si votre voix porte ou non. Certaines personnes sont trĂšs timides quand elles doivent parler en public. Vous ne savez pas forcĂ©ment si votre voix est suffisamment forte. 3 Soyez chaleureuxse. Vous avez le droit d'ĂȘtre une personne et non une machine Ă©nonçant des faits. Dites bonjour Ă  l'auditoire et prenez quelques secondes pour Ă©tablir une atmosphĂšre agrĂ©able. Faites de mĂȘme lors de votre conclusion. Remerciez les personnes pour leur temps et demandez si elles ont des questions, si cela est possible. Conseils Non seulement les supports visuels aident l'auditoire, mais Ă©galement vous, en vous rappelant oĂč vous en ĂȘtes de la prĂ©sentation si vous avez un trou de mĂ©moire. La plupart des gens sont nerveux quand ils doivent parler en public. Vous n'ĂȘtes pas le seul. Entrainez-vous devant le miroir avant votre prĂ©sentation Ă  l'oral. Avertissements Ne rĂ©pondez qu'aux questions qui se rapportent Ă  votre exposĂ©. Gardez-les pour la fin de la prĂ©sentation. À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 29 831 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
PROPOSEEPAR LE CNED EN ASSOCIATION AVEC LE LYCEE NELSON MANDELA DE NANTES. CNED BP 51000 86980 Futuroscope Chasseneuil Cedex LycĂ©e polyvalent Nelson MANDELA 10 rue Pierre Vidal-Naquet 44265 NANTES Cedex 01 INTRODUCTION Suite aux modifications concernant les admissions aux IEP de Bordeaux (Ă  partir de 2020) et de Paris (Ă  partir de Nelson Mandela est nĂ© le 18 juillet 1918 dans ce qu’on appelait alors l’Union de l’Afrique du Sud, un État autonome au sein de l’Empire britannique. La majoritĂ© des habitants Ă©taient Noirs mais la minoritĂ© blanche contrĂŽlait les terres, la richesse et le gouvernement – une structure sociale discriminatoire qui a par la suite Ă©tĂ© codifiĂ©e dans la lĂ©gislation du pays, dĂ©nommĂ©e apartheid. Jusqu'Ă  sa mort, Mandela a luttĂ© pour renverser l’ordre public, au moyen de stratĂ©gies de rĂ©sistance, de longues annĂ©es d’emprisonnement et de leadership dynamique. Une vie entiĂšre pour libĂ©rer l’Afrique du Sud du joug de l’apartheid et la faire entrer dans l’ùre de la rĂ©conciliation et de la dĂ©mocratie. DU COLLÈGE À L’UNIVERSITÉ À sa naissance, Nelson Mandela portait le nom de Rolihlahla Dalibhunga Mandela. Son pĂšre Ă©tait chef du clan Madiba et membre de la dynastie des Thembu, une division des Xhosa, le deuxiĂšme plus grand groupe culturel en Afrique du Sud. AprĂšs avoir refusĂ© d’obtempĂ©rer aux ordres d’un juge britannique blanc, il est destituĂ© de ses fonctions et dĂ©possĂ©dĂ© de ses biens. Premier jour d’école. Rolihlahla est Ă©galement dĂ©pouillĂ© de son identitĂ© lorsque son institutrice lui donne un prĂ©nom anglais, une pratique courante Ă  l’époque oĂč les Blancs ne pouvaient ou ne voulaient pas prononcer un prĂ©nom africain, et considĂ©raient qu’en porter un Ă©tait non civilisĂ© », comme il l'Ă©crivit dans son autobiographie Un long chemin vers la libertĂ©. Si Mandela avait Ă©tĂ© marginalisĂ© en Afrique du Sud en raison de sa couleur de peau, il rĂ©ussit cependant, grĂące Ă  son sang royal et ses relations, Ă  intĂ©grer Fort Hare, la seule universitĂ© oĂč les Noirs Ă©taient admis. LĂ -bas, il se familiarise avec le militantisme et se fait mĂȘme expulser aprĂšs avoir conduit une grĂšve dĂ©nonçant les prĂ©rogatives limitĂ©es du Conseil reprĂ©sentatif des Ă©tudiants. Il retourne alors dans sa province natale du Cap oriental et dĂ©couvre que sa famille voulait lui imposer un mariage tribal arrangĂ©. En 1941, il s’enfuit vers Soweto, la plus grande ville de population noire en Afrique du Sud. LUTTER CONTRE L’APARTHEID À Soweto, Mandela suit des Ă©tudes de droit Ă  temps partiel Ă  l’universitĂ© du Witwatersrand Wits et fonde le premier cabinet d’avocats noirs. Il rejoint le CongrĂšs national africain qui milite pour les droits civiques des Noirs en Afrique du Sud. Le rĂ©gime sud-africain se durcit en 1948 avec l’instauration officielle de l’apartheid. À travers le pays, les Noirs sont tenus de se munir d’une piĂšce d’identitĂ© Ă  tout moment et de la prĂ©senter pour accĂ©der Ă  des zones rĂ©servĂ©es aux Blancs. Ils sont obligĂ©s de vivre dans des rĂ©gions strictement noires et les relations interraciales sont formellement interdites. Les Noirs ont mĂȘme Ă©tĂ© rayĂ©s des listes Ă©lectorales puis totalement privĂ©s de leurs droits. Pour lutter contre l’apartheid, Mandela et ses collĂšgues du CongrĂšs national africain adoptent d’abord des tactiques pacifiques comme les grĂšves et les manifestations. En 1952, Mandela organise le lancement d’une campagne de dĂ©sobĂ©issance civile de grande envergure oĂč il pousse les manifestants noirs Ă  enfreindre les lois. Plus de 8 000 personnes – y compris Mandela – sont emprisonnĂ©es pour non-respect du couvre-feu, refus de prĂ©senter des piĂšces d’identitĂ© et autres infractions. Des manifestants se rassemblent devant le palais de justice de Johannesburg en Afrique du Sud au cours du procĂšs pour trahison en 1956. Les militants anti-apartheid sont jugĂ©s non-coupables et acquittĂ©s. Cependant, quelques-uns, dont Nelson Mandela, font l’objet d’un autre procĂšs en DE AFP, via GettyGrĂące Ă  la campagne de dĂ©sobĂ©issance civile, Nelson Mandela et le CongrĂšs national africain se font connaĂźtre du grand public. AprĂšs avoir purgĂ© sa peine, Mandela continue d’organiser des manifestations contre le gouvernement. En 1956, il est condamnĂ© pour trahison avec 155 autres personnes. Il est remis en libertĂ© en 1961 et vit dans la clandestinitĂ© pendant 17 mois. Au fil du temps, la rĂ©sistance armĂ©e devient pour Mandela le seul moyen de mettre fin Ă  l’apartheid. En 1962, il quitte briĂšvement le pays pour suivre une formation militaire et sensibiliser le monde Ă  sa cause mais il est arrĂȘtĂ© et condamnĂ© peu de temps aprĂšs son retour pour avoir quittĂ© le territoire sans permission. Pendant son sĂ©jour en prison, la police dĂ©couvre des documents faisant Ă©tat d’un plan de guĂ©rilla. Un autre procĂšs s’ouvre celui de Rivonia. JugĂ©s pour sabotage, Mandela et les autres accusĂ©s savent qu’ils seront exĂ©cutĂ©s. Ils transforment donc leur procĂšs en une dĂ©claration pour mettre en lumiĂšre la lutte anti-apartheid et dĂ©noncer le systĂšme judiciaire qui opprime les Noirs en Afrique du Sud. Le premier plaidoyer de la dĂ©fense est un discours de Mandela lui-mĂȘme qui dure quatre heures. Si les Africains ont Ă©tĂ© privĂ©s de leur dignitĂ© humaine, c’est le rĂ©sultat direct de la politique de suprĂ©matie blanche », dit-il. Notre lutte revĂȘt une dimension nationale. C’est la lutte du peuple africain. Une lutte qui puise ses origines dans nos souffrances et nos expĂ©riences. C’est une lutte pour le droit de vivre. » Mandela Ă©tait profondĂ©ment attachĂ© Ă  un idĂ©al celui d’une sociĂ©tĂ© libre. Et de conclure par ces mots C’est un idĂ©al pour lequel je suis prĂȘt, s’il le faut, Ă  mourir. » 27 ANS DE PRISON En 1964, Mandela n’a pas Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  la peine de mort mais Ă  la prison Ă  perpĂ©tuitĂ©. Il n’avait droit qu’à une seule visite de 30 minutes par an et ne pouvait rĂ©diger et recevoir que deux lettres chaque annĂ©e. Il Ă©tait dĂ©tenu dans des conditions austĂšres et travaillait dans une carriĂšre pour extraire le calcaire. Au fil du temps, il force le respect de ses ravisseurs et de ses codĂ©tenus. On lui propose de renoncer Ă  la lutte armĂ©e contre l’apartheid en Ă©change de sa libĂ©ration. Il refuse. En 27 ans d’emprisonnement, Mandela devient le prisonnier politique le plus connu Ă  l’échelle mondiale. Ses discours sont interdits en Afrique du Sud mais rien n’y fait il est dĂ©jĂ  l’homme le plus cĂ©lĂšbre du pays. Ses partisans militent pour sa libĂ©ration et la nouvelle de son emprisonnement mobilise les militants anti-apartheid du monde entier. Dans les annĂ©es 1960, certains membres des Nations unies appellent Ă  des sanctions contre l’Afrique du Sud, des revendications qui gagnent en ampleur au cours des dĂ©cennies qui ont suivi. L’Afrique du Sud finit par devenir un paria sur la scĂšne internationale. En 1990, face Ă  la pression internationale et Ă  la menace d’une guerre civile, le nouveau prĂ©sident, de Klerk, s’engage Ă  mettre fin Ă  l’apartheid et Ă  libĂ©rer Mandela. Main dans la main et poings levĂ©s, Nelson Mandela et sa femme, Winnie, Ă  la sortie de la prison Victor Verster en Afrique du Sud. Mandela a passĂ© 27 ans de sa vie en prison pour son inlassable lutte contre l’apartheid. Une fois libĂ©rĂ©, il a nĂ©gociĂ© la fin de la politique raciale avant d’ĂȘtre Ă©lu prĂ©sident de l’Afrique du DE Allan Tannenbaum, the Life Images Collection, GettyL’apartheid n’a pas immĂ©diatement pris fin avec la libĂ©ration de Mandela. Alors ĂągĂ© de 71 ans, il nĂ©gocie avec de Klerk l’élaboration d’une nouvelle constitution. L’apartheid est officiellement aboli en 1991 et, en 1994, le CongrĂšs national africain remporte plus de 62 % des voix lors d’élections Ă  la fois pacifiques et dĂ©mocratiques. Mandela, qui partage avec de Klerk un prix Nobel de la paix, devient prĂ©sident d’un nouveau pays, l’Afrique du Sud. À lire L’apartheid a pris fin il y a 29 ans. Comment l’Afrique du Sud a-t-elle Ă©voluĂ© depuis ? FIN DE L’APARTHEID Mandela a occupĂ© le poste de prĂ©sident pendant cinq ans. On compte parmi ses rĂ©alisations la crĂ©ation de la Commission de la vĂ©ritĂ© et de la rĂ©conciliation pour recenser les violations des droits de l’Homme et permettre une rĂ©conciliation nationale entre les victimes et les auteurs d’exactions. Bien que ses rĂ©sultats soient contestĂ©s, la Commission a jetĂ© les bases d’une justice restauratrice, axĂ©e sur la rĂ©paration des prĂ©judices plutĂŽt que le chĂątiment, dans un pays qui peine Ă  panser les plaies de conflits vieux de plusieurs siĂšcles. L’hĂ©ritage de Mandela ne fait pas l’unanimitĂ© certains analystes le considĂšrent comme un prĂ©sident inefficace et lui reprochent sa maniĂšre d’avoir gĂ©rĂ© l'ordre et l’économie lorsqu’il Ă©tait en fonction. AprĂšs la fin de son mandat en 1999, Mandela a ƓuvrĂ© Ă  mettre fin Ă  la pauvretĂ© et Ă  sensibiliser la population au VIH jusqu’à sa mort en 2013, Ă  l’ñge de 95 ans. La JournĂ©e internationale Nelson Mandela est cĂ©lĂ©brĂ©e le 18 juillet de chaque annĂ©e. C’est un rappel que le travail entamĂ© par Mandela n’est pas fini. Une opinion que Mandela lui-mĂȘme partageait. Être libre, ce n’est pas seulement se dĂ©barrasser de ses chaĂźnes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la libertĂ© des autres », Ă©crivait-il dans son autobiographie. La vĂ©ritable Ă©preuve pour notre attachement Ă  la libertĂ© vient de commencer. » Cet article a initialement paru sur le site en langue anglaise.
ExposĂ© 1: « Donner aux autres » 9 - ExposĂ© 2: Les polluants des sols 10 - ExposĂ© 3: La maĂźtrise de la reproduction 1 11 - ExposĂ© 4: La biodiversitĂ© mis Ă  mal 12 - ExposĂ© 5: La maĂźtrise de la reproduction 2 13 - ExposĂ© 6: Les O.G.M 14 - ExposĂ© 7: Les polluants atmosphĂ©riques 15 - ExposĂ© 8: Les dĂ©sĂ©quilibres alimentaires 16 - ExposĂ© 9: L’effet de serre 17 - ExposĂ© 10: Les
23/09/2019 Auteurs Fiche sur le parcours de Nelson Mandela pour le connaitre et parler en classe de la tolĂ©rance. La fiche de lecture, les questions pour l’élĂšve et un diaporama peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s en pdf. MatĂ©riel de classe en relation Aucun matĂ©riel complĂ©mentaire ajoutĂ© pour l’instant des idĂ©es Ă  soumettre ? Retours d'expĂ©rience Responses je n’arrive pas Ă  ouvrir la ressource Merci de nous l’avoir signalĂ© c’est rĂ©parĂ© ! 🙂 Cette fiche ressource vous a Ă©tĂ© utile ? Faites-en profiter d’autres ! À la recherche d'une autre ressource ? Fan de FLE ? Abonnez-vous ! Aux podcasts des AgitĂ©s À Agitox, l'infolettre d'Agito
TĂ©lĂ©chargercette image : New York - NY - 20200615 Famke Janssen est vu prendre une photo d'un quotede Nelson Mandela gĂ©ant qui est exposĂ© sur un panneau d'affichage Ă  Soho. -EN PHOTO : Famke Janssen Jose Perez - 2FK9890 depuis la bibliothĂšque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute rĂ©solution.
Il y a un problĂšme, soit ce sont les Juifs qui traĂźnent avec eux toujours les mĂȘmes travers, soit ce sont les antisĂ©mites qui se rĂ©vĂšlent lourdement rĂ©pĂ©titifs dans les accusations qu’ils colportent Ă  leur sujet Ă  travers les Ăąges. Il y a douze siĂšcles, on ne saura jamais exactement quand, on pense entre 823 et 828, saint Agobard 769 – 840, Ă©vĂȘque de Lyon, qui contribua Ă  faire de sa citĂ© Ă©piscopale l’un des centres de la Renaissance carolingienne, adressait Ă  Louis le Pieux une lettre en latin au titre sans la moindre Ă©quivoque et qui en fera sursauter plus d’un AD EUMDEM IMPERATOREM, DE INSOLENTIA JUDAEORUM soit LETTRE A LOUIS LE PIEUX SUR L’INSOLENCE DES JUIFS Louis le Pieux 778 – 840 tableau de Jean-Joseph Dassy 1791–1865 Le 10 mai, c’est la commĂ©moration de l’Abolition de l’esclavage, personne n’y Ă©chappera, dans les communes, nous aurons droit dans les mairies, les mĂ©diathĂšques, les gymnases Ă  des expositions sur le sujet. Nombre de ces lieux publics portent d’ailleurs des noms tout Ă  fait propitiatoires et tellement liĂ©s Ă  l’histoire de France tels que Rosa Park, Martin Luther King et bien sĂ»r, Nelson Mandela. Aucun lieu ne porte en revanche le nom de saint Agobard et pas une seule exposition ne prĂ©sentera sa lettre Ă  Louis le Pieux. Cette lettre est pourtant considĂ©rĂ©e par les spĂ©cialistes comme le premier tĂ©moignage disponible relatif Ă  l’enlĂšvement d’enfants par des Juifs dans le cadre du trafic Ă  destination de l’Espagne arabo-musulmane, elle fait allusion Ă  des abominations, il s’agissait sans doute de castration. Le rĂŽle des Juifs dans la traite des esclaves chrĂ©tiens semble avoir Ă©tĂ© Ă  son apogĂ©e aux IXe et Xe siĂšcles. Ariel Toaff nous explique qu’à cette Ă©poque, les Juifs sillonnaient les villes de la vallĂ©e du RhĂŽne, Verdun, Lyon, Arles et Narbonne, en plus d’Aquisgrana [Aix-la-Chapelle], capitale de l’empire au temps de Louis le Pieux [Louis Ier], et, en Allemagne, les centres de la vallĂ©e du Rhin, Worms, Magonza et Magdeburg; en BaviĂšre, de Ratisbonne, et en BohĂȘme, de Prague. Ils Ă©taient prĂ©sents sur les principaux marchĂ©s aux esclaves en proposant Ă  la vente des femmes, des hommes, et des enfants qu’ils avaient arrachĂ©s Ă  leurs foyers. De l’Europe christianisĂ©e, cette chair humaine Ă©tait souvent exportĂ©e en Espagne alors terre d’islam. La castration, surtout celle des enfants, faisait monter les prix et Ă©tait une pratique des plus lucratives. On objectera qu’aujourd’hui, il n’est plus question de trafic d’enfants castrĂ©s, mais Toaff pense que ce fait historique est Ă  l’origine des histoires de meurtre rituel qui continuent de circuler de nos jours sous la forme modernisĂ©e – si on peut dire – des buveurs de sang de bĂ©bĂ© vivant pour rester Ă©ternellement jeune, grosse ambition de certains acteurs Ă  Hollywood. Quoi qu’il en soit Ariel Toaff passe sous silence le titre de la lettre – alors qu’il sait pertinemment qu’une meilleure traduction d’Insolencia serait tout simplement chutzpah – et il ne cite que les passages de la lettre qui concernent l’esclavage, c’est dĂ©jĂ  pas mal, mais la lettre vaut la peine d’ĂȘtre reproduite en intĂ©gralitĂ©, son ton fumant ne baisse pas d’intensitĂ© une seconde. Par exemple, tous ceux qui pensent que La dĂ©mocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. » Louis-Ferdinand CĂ©line, Bagatelles pour un massacre 1937, Ă©d. DenoĂ«l, 1937, p. 51 vont devoir rĂ©viser leur copie la proximitĂ© et la connivence des Juifs avec le pouvoir sont dĂ©jĂ  dĂ©noncĂ©es telles quelles dans la lettre – Ă  une Ă©poque pourtant pas particuliĂšrement dĂ©mocratique. Dans 1917 le Rond-point PoincarĂ© nous avions bien vu, en citant quelques extraits de ses mĂ©moires, Ă  quel point Raymond PoincarĂ© pouvait facilement contacter Rothschild et les membres du consistoire tandis que la laĂŻcitĂ© de la RĂ©publique lui interdisait de rencontrer des Ă©vĂȘques. Mais mĂȘme ce caractĂšre antichrĂ©tien, au dĂ©triment de l’Église de la connivence entre le pouvoir et les Juifs est dĂ©jĂ  palpable dans la lettre d’Agobard. Tout ce qu’on peut dire, Ă  la rigueur, c’est que dans le passĂ©, il arrivait aux empereurs et aux Rois de prendre des mesures qu’on qualifierait aujourd’hui d’antisĂ©mite, ce qu’une dĂ©mocratie ne fait jamais. Mais, autre surprise de taille dans cette lettre, ces mesures antisĂ©mites ne semblent pas avoir jamais concernĂ© l’abattage rituel saint Agobard se plaint dans sa lettre de la viande casher! Il explique que pour ĂȘtre casher, il ne suffit pas que l’animal ait Ă©tĂ© abattu selon un certain rituel, il faut en outre qu’à son ouverture, le cadavre de l’animal prĂ©sente un certain nombre de caractĂ©ristiques s’il ne les prĂ©sente pas, la carcasse est refourguĂ©e Ă  la vente pour les chrĂ©tiens, autrement dit, ce qui n’est pas bon pour les Juifs peut bien ĂȘtre consommĂ© par les chrĂ©tiens. Est-ce que les choses sont diffĂ©rentes aujourd’hui? Pas sĂ»r du tout, il est au contraire tout Ă  fait plausible que la carcasse dĂ©clarĂ©e non casher soit toujours remise dans le circuit de vente gĂ©nĂ©rale, ainsi, les gentils se retrouvent Ă  consommer la viande d’un animal abattu selon des rites qu’ils n’approuvent pas, ni en termes de souffrance animale, ni en termes d’hygiĂšne. Si en deux mille ans d’histoire, on n’a jamais rĂ©ussi Ă  interdire la viande casher, quelles sont les chances aujourd’hui d’interdire le halal? Voici donc cette lettre dans son intĂ©gralitĂ©, en français et en latin, en gras les passages concernant l’esclavage et l’abattage rituel. Petit clin d’oeil Ă  l’abbĂ© Rioult, quel prĂ©lat oserait aujourd’hui s’exprimer comme saint d’Agobard. Source Agobard LETTRE A LOUIS LE PIEUX SUR L’INSOLENCE DES JUIFS AGOBARD DE LYON LETTRE A LOUIS LE PIEUX SUR L’INSOLENCE DES JUIFS Au trĂšs chrĂ©tien et trĂšs pieux vainqueur et triomphateur, Louis, empereur trĂšs heureux et toujours auguste, Agobard, le plus humble de ses serviteurs. C’est le Dieu tout-puissant qui, dans sa prescience, vous a prĂ©destinĂ©, avant la naissance des siĂšcles, Ă  rĂ©gner en nos temps calamiteux ; c’est lui qui vous a douĂ© d’une sagesse et d’un amour de la religion qui vous Ă©lĂšvent au-dessus des autres mortels, vos contemporains ; il n’est donc pas douteux qu’il vous a prĂ©parĂ© pour que vous portiez remĂšde aux maux de notre Ă©poque, dont on peut dire tout ce que l’apĂŽtre marque de celle de l’AntĂ©christ. C’est pourquoi je supplie votre longanimitĂ© d’écouter d’une oreille patiente les choses sur lesquelles j’ai cru d’une importance capitale et pour ainsi dire unique d’appeler la pieuse sollicitude de votre gouvernement. Si j’avais pu vous faire cet exposĂ© sans vous nommer les auteurs du mal, je l’aurais fait volontiers ; mais cela n’étant pas possible, je me confie Ă  votre bontĂ© dans la responsabilitĂ© que j’assume de vous faire connaĂźtre ce qu’il m’a semblĂ© pernicieux de vous cacher. PrĂ©cĂ©dĂ©s par Evrard, magistrat des juifs, sont venus ici Guerric et FrĂ©dĂ©ric, vos commissaires impĂ©riaux sans doute, mais moins pour exĂ©cuter vos ordres que les ordres de quelque autre. Ils se sont montrĂ©s aussi terribles envers les chrĂ©tiens que doux envers les juifs ; je parle surtout de Lyon, oĂč ils ont donnĂ© comme un spĂ©cimen des anciennes persĂ©cutions contre l’Eglise, semant parmi nous la dĂ©solation, les gĂ©missements et les larmes. Comme cette persĂ©cution a Ă©tĂ© dirigĂ©e principalement contre moi, il ne me sied pas de la dĂ©voiler dans son entier; je ne le ferais qu’autant que votre sollicitude voudrait tout savoir. Mais je reprendrai, quoiqu’en peu de mots, le rĂ©cit de ce qui s’est fait contre l’Église de JĂ©sus-Christ. Tout d’abord les juifs commencĂšrent par venir me prĂ©senter un diplĂŽme portant votre nom ; ils en prĂ©sentĂšrent un autre au vice-gouverneur vicomte du comtĂ© de Lyon, ordonnant Ă  celui-ci de prĂȘter main-forte aux juifs contre moi. Quand mĂȘme ces diplĂŽmes Ă©taient dressĂ©s en votre nom, quand mĂȘme ils Ă©taient scellĂ©s de votre anneau, nous ne pouvons en aucune sorte croire qu’ils soient Ă©manĂ©s tels de votre jugement et autoritĂ©. Les juifs s’en prĂ©valurent aussitĂŽt avec l’insolence la plus odieuse, menaçant de faire tomber sur moi tous les chĂątiments par les commissaires dont ils annonçaient avoir obtenu l’envoi pour tirer vengeance des chrĂ©tiens. AprĂšs les juifs, Evrard, leur magistrat, vint aussi me trouver, me rĂ©pĂ©tant les mĂȘmes paroles, et m’affirmant que Votre MajestĂ© Ă©tait dans une grande irritation contre moi Ă  cause des juifs. Enfin, les commissaires susdits arrivĂšrent Ă  Lyon, ayant dans leurs mains les lettres qui les accrĂ©ditaient de votre part, et des capitulaires ou instructions dont il ne nous est pas possible d’admettre que la teneur exprime vos ordres. La joie des juifs ne connut plus de bornes; Ă©gale fut la consternation des chrĂ©tiens, non seulement de ceux qui s’enfuirent, qui se cachĂšrent, ou qui furent emprisonnĂ©s, mais de tous ceux qui ne furent que les tĂ©moins du scandale, lorsque surtout les juifs, se voyant ainsi soutenus, ne craignirent pas de prĂȘcher outrageusement aux chrĂ©tiens ce qu’il fallait croire et professer, blasphĂ©mant ainsi en leur prĂ©sence JĂ©sus-Christ, notre Dieu, Seigneur et Sauveur. Ce qui achevait de leur donner de la force et de l’audace, ce furent certaines paroles de vos commissaires, adroitement murmurĂ©es aux oreilles de plusieurs, savoir que les juifs sont loin de vous ĂȘtre abominables, comme on le pense communĂ©ment, qu’au contraire ils sont trĂšs chers Ă  vos yeux du reste, ajoutaient leurs dĂ©fenseurs, ils sont tenus par vous en bien des points pour meilleurs que les chrĂ©tiens. Au moment oĂč les commissaires impĂ©riaux Ă©taient arrivĂ©s Ă  Lyon, j’en Ă©tais absent et fort Ă©loignĂ©, car j’étais Ă  Nantua, occupĂ© Ă  arranger une difficultĂ© survenue entre les religieux de ce monastĂšre. Je fis partir, aussitĂŽt que je fus informĂ©, des messagers avec des lettres oĂč je disais aux commissaires de prescrire tout ce qu’ils voudraient, d’agir selon qu’il leur Ă©tait enjoint, que nous Ă©tions prĂȘts Ă  obĂ©ir. Mais cela ne nous valut aucune indulgence ; il y eut de telles menaces contre plusieurs de mes prĂȘtres, nominalement dĂ©signĂ©s qu’ils furent obligĂ©s de dĂ©rober leur prĂ©sence. Or voici ce qui nous a attirĂ© cette persĂ©cution de la part des fauteurs des juifs c’est parce que nous avons prĂȘchĂ© aux fidĂšles de ne pas vendre aux juifs des esclaves chrĂ©tiens, de ne pas souffrir non plus que les juifs vendissent des esclaves chrĂ©tiens aux Sarrasins d’Espagne. Notre crime est encore de ne pas permettre qu’ils aient dans leurs maisons des mercenaires de notre religion, de peur que les femmes chrĂ©tiennes ne cĂ©lĂšbrent avec eux le sabbat, qu’elles ne travaillent pour eux le dimanche, et qu’en temps de carĂȘme elles ne mangent avec eux. Enfin notre crime est de dĂ©fendre Ă  nos fidĂšles d’acheter des juifs les viandes des animaux tuĂ©s et Ă©corchĂ©s par ceux-ci, de les revendre aux autres fidĂšles, de boire de leur vin, etc. C’est un usage des juifs, quand ils tuent un animal pour s’en nourrir, ils ne l’égorgent pas, mais ils lui font trois incisions, et quand ils l’ouvrent, si le foie apparaĂźt avec quelque lĂ©sion, si le poumon est attachĂ© au cĂŽtĂ©, s’il est rempli d’air, si le fiel ne se rencontre pas, etc., ils rejettent cette viande comme immonde, et, d’un mot insultant, ils l’appellent de la viande chrĂ©tienne. De mĂȘme, pour leur vin, s’il arrive qu’il s’écoule et s’épanche dans des endroits sordides, vite ils le ramassent de terre, le recueillent dans des vases, le dĂ©clarent impur, et se gardent bien d’en user; ils le rĂ©servent pour le vendre aux chrĂ©tiens. Nous n’avons pas voulu favoriser ces pratiques outrageantes pour le christianisme. Personne n’ignore qu’ils en ont une infinitĂ© d’autres. Saint JĂ©rĂŽme, qui les connaissait Ă  fond, nous apprend que, tous les jours et dans toutes leurs priĂšres, ils maudissent Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ainsi que les chrĂ©tiens sous le nom de NazarĂ©ens. Les juifs eux-mĂȘmes n’en font pas de mystĂšre. C’est pourquoi dans mes sermons au peuple, il m’est arrivĂ© de prĂȘcher de la sorte Si quelqu’un est un bon et fidĂšle serviteur, et qu’il sache son maĂźtre insultĂ©, calomniĂ©, outragĂ© par un homme, ce serviteur ne se fera pas l’ami de cet homme et n’ira pas s’asseoir Ă  sa table. Et, s’il le faisait, son maĂźtre ne le regarderait pas comme un bon et fidĂšle serviteur. Or, nous savons que les juifs blasphĂšment et maudissent Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ et ses disciples ; nous ne devons donc pas nous unir Ă  eux par la participation Ă  leurs mets et Ă  leurs breuvages, de la maniĂšre dont les anciens PĂšres nous l’ont marquĂ© et prescrit par leurs exemples et par leurs paroles. Toutefois, puisqu’ils vivent au milieu de nous et que nous devons ne pas ĂȘtre mĂ©chants Ă  leur Ă©gard ni leur porter dommage dans leur vie, dans leur santĂ©, ou dans leurs richesses, tenons-nous en Ă  la mesure clairement dĂ©finie par l’Eglise humains pour les juifs, mais sur nos gardes, voilĂ  ce que nous devons ĂȘtre. — J’ai ainsi prĂȘchĂ© aux fidĂšles, et c’est encore ce que les juifs ne m’ont pas pardonnĂ©. Ce sont lĂ , ĂŽ trĂšs pieux Seigneur, quelques traits seulement sur les tribulations et les dangers que subit une population chrĂ©tienne par le fait des juifs et de leurs fauteurs, et je ne sais pas mĂȘme s’ils pourront parvenir Ă  votre connaissance. Combien pourtant il serait nĂ©cessaire que vous fussiez informĂ© de certaines autres particularitĂ©s trĂšs prĂ©judiciables Ă  notre foi! Les juifs, habiles Ă  mentir Ă  nos chrĂ©tiens qui sont simples, se glorifient d’ĂȘtre fort aimĂ©s de vous Ă  cause de leurs patriarches; ils se vantent de paraĂźtre avec grand honneur en votre prĂ©sence, ayant libres leurs entrĂ©es et leurs sorties ; ils disent que des personnes trĂšs excellentes rĂ©clament leurs priĂšres et leurs bĂ©nĂ©dictions, faisant l’aveu qu’elles voudraient bien avoir un auteur de leur loi comme l’auteur de la loi judaĂŻque; ils disent que vos conseillers sont fort excitĂ©s contre moi Ă  cause de toutes les prohibitions que je fais aux chrĂ©tiens d’acheter leur vin, etc.; que dans les lois il n’y en a aucune qui ordonne aux chrĂ©tiens de s’abstenir de leurs boissons et de leurs viandes. En affirmant tout cela, ils montrent des sommes d’argent qu’ils se targuent d’avoir reçues de vos conseillers prĂ©cisĂ©ment pour achat de leur vin; ils montrent des diplĂŽmes donnĂ©s en votre nom, scellĂ©s avec des sceaux en or, et contenant des paroles qui assurĂ©ment ne peuvent ĂȘtre authentiques ; ils montrent des vĂȘtements magnifiques que des dames de votre famille ou de votre palais leur auraient envoyĂ©s comme prĂ©sents pour leurs Ă©pouses. Puis ils rappellent avec emphase la gloire de leurs ancĂȘtres ; ils parlent des synagogues nouvelles que, contrairement Ă  la loi, on leur permet de bĂątir. Enfin la sĂ©duction est arrivĂ©e Ă  ce point que nos chrĂ©tiens ignorants disent que les juifs leur prĂȘchent une meilleure doctrine que les prĂȘtres. Ce qui a portĂ© le mal Ă  son comble, c’est la mesure ordonnĂ©e par les commissaires impĂ©riaux de changer le jour du marchĂ©, qui se faisait le samedi et qui a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă  d’autres jours pour ne pas gĂȘner la cĂ©lĂ©bration du sabbat judaĂŻque. La raison qui a Ă©tĂ© donnĂ©e de ce changement, c’est la proximitĂ© du dimanche. Mais cette proximitĂ© au contraire convenait Ă  merveille aux chrĂ©tiens, car ceux qui habitent la ville, aprĂšs avoir achetĂ© au marchĂ© du samedi les provisions nĂ©cessaires, sont entiĂšrement libres de vaquer le lendemain aux solennitĂ©s des messes et aux prĂ©dications; et ceux qui habitent loin de la ville, s’y rendant le samedi Ă  l’occasion du marchĂ©, peuvent assister aux offices du soir et du lendemain matin, aprĂšs quoi ils retournent avec Ă©dification chez eux. Mais cela n’allait pas aux juifs, et voilĂ  pourquoi on l’a changĂ©. » Nous vous dirons ce que les Eglises des Gaules, c’est-Ă -dire ceux qui les ont gouvernĂ©es, rois et Ă©vĂȘques, ont pensĂ©, statuĂ©, transmis Ă  la postĂ©ritĂ© touchant la sĂ©paration des deux religions, la chrĂ©tienne et la juive, et combien cela est conforme Ă  l’autoritĂ© des Ecritures et Ă  la conduite des apĂŽtres. Il vous sera dĂ©montrĂ© quels dĂ©testables ennemis de la vĂ©ritĂ© sont les juifs et combien pires que tous les autres mĂ©crĂ©ants, Ă  cause des sentiments indignes qu’ils ont de la DivinitĂ© et des choses cĂ©lestes. » Au moment oĂč je venais de dicter ces pages, il nous est arrivĂ©, fuyant du fond de l’Espagne, c’est-Ă -dire de Cordoue, un homme qui disait avoir Ă©tĂ© furtivement enlevĂ© par un juif, Ă  Lyon, il y a vingt ans, n’étant encore qu’un petit enfant, et vendu comme esclave. Il s’est enfui d’Espagne, cette annĂ©e mĂȘme, avec un autre chrĂ©tien, qui avait Ă©tĂ© pareillement dĂ©robĂ©, Ă  Arles, par un juif, il y a six ans. Sur cela nous avons cherchĂ© des personnes qui connussent cet ancien habitant de Lyon; nous en avons trouvĂ© et il nous a Ă©tĂ© affirmĂ© que bien d’autres chrĂ©tiens ont Ă©tĂ© ou volĂ©s ou achetĂ©s par le mĂȘme juif pour ĂȘtre revendus. On nous a aussi parlĂ© d’un autre juif qui, cette annĂ©e mĂ©mo, a enlevĂ© et vendu un enfant. Enfin, on vient de dĂ©couvrir que plusieurs chrĂ©tiens ont Ă©tĂ© livrĂ©s par d’autres chrĂ©tiens Ă  des juifs, et que ceux-ci exercent sur ces esclaves des actions infĂąmes qu’on aurait honte d’écrire. » AGOBARDUS AD EUMDEM IMPERATOREM, DE INSOLENTIA JUDAEORUM. Christianissimo, et vere piissimo, et in Christo victori ac triumphatori Ludovico imperatori felicissimo, semper Augusto Agobardus abjectissimus omnium servorum vestrorum. Cum Deus omnipotens, qui vos ante tempora praescivit et praeordinavit rectorem pium futurum temporibus valde necessariis, sublimaverit prudentiam vestram et studium religionis supra caeteros vestri temporis mortales; dubium non est praeparatum vos ad remedium temporibus periculosis, de quibus apostolus loquitur In novissimis diebus instabunt tempora periculosa, et erunt homines se ipsos amantes, cupidi, elati, et caetera , et habentes quidem speciem pietatis, virtutem autem ejus abnegantes; de quibus nihil est exspectandum quod jam non videatur, nisi solutio Satanae, et publica calcatio sanctae civitatis mensibus quadraginta duobus, quae futura est per caput omnium iniquorum Antichristum. Cum haec igitur ita se habeant, obsecro tranquillissimam longanimitatem vestram, ut praebeatis patientissimam aurem vestram verbis quibus ego infimus servorum vestrorum nimis necessarium puto admonendam sanctissimam sollicitudinem vestram de re tam necessaria, quae aut sola, aut praecipua est, cui prae caeteris succurrere debeat gubernatio vestra; cujus narrationem si prosequi potuissem tacitis nominibus auctorum, vellem omnino. Sed quia fieri non potest, committo me bonitati et patientiae vestrae, dando me periculis, et innotescens vobis quae tacere perniciosum est. Venerunt Gerricus et Fredericus, quos praecurrit Evrardus missi quidem vestri non tamen per omnia vestra agentes, sed ex parte alterius; et ostenderunt se Christianis terribiles et Judaeis mites, maxime Lugduni, ubi partem persecutionis adversus Ecclesiam depinxerunt, quam multis gemitibus, suspiriis et lacrymis stimulaverunt. Quae persecutio, quia praecipue adversum me acta est, tota a me prodenda non est, nisi forte clementissima sollicitudo vestra scire voluerit. Tamen in quantum Ecclesiae Christi noxia est, si vestra patitur mansuetudo, breviter intimare exordiar. Venientes itaque primum Judaei, dederunt mihi indiculum ex nomine vestro, et alterum ei qui pagum Lugdunensem vice comitis regit, praecipientem illi ut auxilium ferret Judaeis adversum me. Quos indiculos, licet ex sacro nomine vestro recitarentur, et vestro annulo essent signati, nullatenus tamen credimus ex judicio vestro tales prodisse. Coeperunt autem efferri quadam odibili insolentia Judaei, comminantes omnibus injuriis nos afficiendos per missos quos adepti fuerant ad exsolvendam vindictam de Christianis. Post eos venit Evrardus, eadem iterans, et dicens majestatem vestram commotam esse valde adversum me propter Judaeos. Deinde venerunt et praedicti missi, habentes in manibus tractoriam stipendialem, et capitularia sanctionum, quae non putamus vestra jussione existere talia. His causis laetificati sunt Judaei ultra modum, et contristati Christiani, non solum illi qui fugerunt, aut qui absconditi sunt, vel qui districti, sed et caeteri qui viderunt, vel audierunt; maxime ideo, quia sententia Judaeorum ita confirmata est, ut auderent irreverenter praedicare Christianis quid potius credendum esset ac tenendum; blasphemantes coram eis Dominum Deum ac Salvatorem nostrum Jesum Christum. III. Roboratur quoque haec perversitas ex verbis missorum, quibus susurrabant quorumdam auribus, dicentes quod Judaei non abominabiles, ut plerique putant, sed chari essent in oculis vestris, et hominibus eorum dicentibus ex parte meliores eos habitos quam Christianos. Et ego quidem indignus servus vester non eram Lugduni; sed aberam longe, causa Nantuadensium monachorum, qui quadam dissimultate inter se laborabant. Tamen direxi missos nostros et litterulas ad illos, ut praeciperent quidquid vellent, aut eis injunctum esset, et nos obediremus. Sed nihil veniae adepti sumus; ita ut etiam aliqui ex sacerdotibus nostris, quibus nominatim minabantur, non auderent praesentiam suam eis exhibere. Haec passi sumus a fautoribus Judaeorum, non ob aliud nisi quia praedicavimus Christianis, ut mancipia eis Christiana non venderent, ut ipsos Judaeos Christianos vendere ad Hispanias non permitterent, nec mercenarios domesticos habere, ne feminae Christianae cum eis sabbatizarent, et ne diebus Dominicis operarentur, ne diebus Quadragesimae cum eis pranderent, et mercenarii eorum iisdem diebus carnes manducarent, ne quilibet Christianus carnes a Judaeis immolatas et deglubatas emeret, et aliis Christianis venderet, ne vinum illorum biberent, et alia hujusmodi. Est enim Judaeorum usus, ut quando quolibet pecus ad esum mactant, ut subactum idem pecus tribus incisionibus non fuerit jugulatum; si apertis interaneis jecur laesum apparuerit, si pulmo lateri adhaeserit, vel eum insufflatio penetraverit, si fel inventum non fuerit, et alia hujusmodi; haec tanquam immunda a Judaeis repudiata, Christianis venduntur, et insultario vocabulo Christiana pecora appellantur. De vino vero, quod et ipsi immundum fatentur, et non eo utuntur nisi ad vendendum Christianis, si contigerit ut in terram defluat quolibet loco licet sordido, festinantes hauriunt iterum de terra, et ad conservandum in vasa remittunt. Qualiter vero et alia improbanda circa illud agant, non solum de Christianis, sed et de Judaeis multi sunt testes. Quod autem Dominum nostrum Jesum Christum et Christianos in omnibus orationibus suis sub Nazarenorum nomine quotidie maledicant, non solum beatus Hieronymus, qui se scribit novisse illos intrinsecus et in cute, testis est, sed et de ipsis Judaeis plerique testantur. In hac re sumens exempli gratiam, dixi Christianis hoc modo Si aliquis homo seniori suo vel domino fidelis et amator existat, et quempiam hominum senserit illi esse inimicum, detractorem, conviciatorem, et comminatorem, non vult ei esse amicus, nec socius mensae, nec particeps ciborum. Quod si fuerit, et hoc senior ipsius vel dominus deprehenderit, nec fidelem sibi eum esse existimat. Et ideo cum procul dubio noverimus blasphematores et, ut ita dicam, maledictores esse Judaeos Domini Dei Christi et fidelium ejus Christianorum, non debemus eis conjungi participatione ciborum et potuum, juxta modum duntaxat a sanctis Patribus et exemplis datum et verbis praeceptum. Caeterum, quia inter nos vivunt, et maligni eis esse non debemus, nec vitae aut sanitati vel divitiis eorum contrarii; observemus modum ab Ecclesia ordinatum, non utique obscurum, sed manifeste expositum, qualiter erga eos cauti vel humani esse debeamus. Haec, piissime domine, de multis pauca dixi de perfidia Judaeorum, de admonitione nostra, de laesione Christianitatis, quae fit per fautores Judaeorum, nesciens utrum pervenire possit ad vestram notitiam. Tamen summopere necesse est ut sciat piissima sollicitudo vestra, quomodo nocetur fides Christiana a Judaeis in aliquibus. Dum enim gloriantur, mentientes simplicibus Christianis, quod chari sint vobis propter patriarchas; quod honorabiliter ingrediantur in conspectu vestro, et egrediantur; quod excellentissimae personae cupiant eorum orationes et benedictiones, et fateantur talem se legis auctorem habere velle, qualem ipsi habent; dum dicunt consiliatores vestros commotos adversum nos eorum causa, eo quod prohibeamus Christianos vinum eorum bibere; dum hoc affirmare nitentes, plurimas argenti libras ob emptionem vini se ab eis accepisse jactant; et decursis canonibus non inveniri quare Christiani debeant abstinere a cibis eorum et potibus; dum ostendunt praecepta ex nomine vestro, aureis sigillis signata, et continentia verba, ut putamus, non vera; dum ostendunt vestes muliebres, quasi a consanguineis vestris vel matronis palatinorum uxoribus eorum directas; dum exponunt gloriam parentum suorum; dum eis contra legem permittitur novas synagogas exstruere; ad hoc pervenitur, ut dicant imperiti Christiani melius eis praedicare Judaeos quam presbyteros nostros; maxime cum et supradicti missi, ne sabbatismus eorum impediretur, mercata, quae in sabbatis solebant fieri, transmutari praeceperint, et quibus diebus deinceps frequentari debeant, in illorum opinione posuerint, dicentes hoc Christianorum utilitati propter diei Dominici vacationem congruere; cum Judaeis magis probetur inutile quia et hi qui prope sunt, sabbato ementes victus necessaria, liberius die Dominico missarum solemnitatibus et praedicationibus vacant; et si qui de longe veniunt, ex occasione mercati tam vespertinis quam matutinis occurrentes officiis, missarum solemnitate peracta, cum aedificatione revertuntur ad propria. Nunc igitur, si placet benignissimae mansuetudini vestrae audire, dicamus quid Ecclesiae Galliarum, et rectores earum, tam reges quam episcopi de discretione utriusque religionis, ecclesiasticae videlicet et Judaicae, tenuerint, tenendumque tradiderint, et scriptum posteris reliquerint, et quomodo consonum sit auctoritati vel actibus apostolicis, et a Veteri Testamento originem trahens. Ex quibus demonstratur quam detestabiles habendi sint inimici veritatis, et quomodo pejores sint omnibus incredulis, Scripturis divinis hoc docentibus, et quam indigniora omnibus infidelibus de Deo sentiant, et rebus coelestibus. Quae omnia cum confratribus contulimus, et amplissimae Eccellentiae vestrae praesentanda direximus. Et cum praecedens schedula dictata fuisset, supervenit quidam homo fugiens ab Hispaniis de Cordoba, qui se dicebat furatum fuisse a quodam Judaeo Lugduno ante annos viginti quatuor, parvum adhuc puerum, et venditum, fugisse autem anno praesenti cum alio qui similiter furatus fuerat Arelate ab alio Judaeo ante annos sex. Cumque hujus, qui Lugdunensis fuerat, notos quaereremus, et inveniremus, dictum est a quibusdam et alios ab eodem Judaeo furatos, alios vero emptos ac venditos; ab alio quoque Judaeo anno praesenti alium puerum furatum et venditum qua hora inventum est plures Christianos a Christianis vendi et comparari a Judaeis, perpetrarique ab eis multa infanda quae turpia sunt ad scribendum.
NelsonMandela Afrique du Sud L’Apartheid Des blancs d’un cĂŽtĂ© De l’autre, des noirs. Nelson Mandela ne trouvait pas cela normal, il a luttĂ© contre les lois de son pays qui ne donnaient pas les mĂȘmes droits aux blancs et aux noirs. A cause de ses idĂ©es qui ne plaisaient pas Ă  tout le monde, il a Ă©tĂ© condamnĂ© et est restĂ© en prison pendant 27 ans.
Comment faire un exposĂ© ? La prĂ©sentation orale consiste Ă  montrer les rĂ©sultats d’un travail de recherche sur un sujet prĂ©cis devant le public. Le but est d’éduquer, de persuader [
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L'Afrique du Sud en transition" (1995) avec Nelson Mandela (1918-2013) comme Préfacier The struggle is my life (1990) Le Fonds Africa (1987) L'Apartheid (1985) Data 2/20 data.bnf.fr. I have done my duty to my people and to South Africa (1982) Nelson Mandela writes to India (1981) Liberté, justice et dignité pour tous en Afrique du Sud (1978) No easy walk to freedom (1965)
Accueil > Par monts et par vaux ... > South Africa - Afrique du Sud > Afrique du Sud - novembre 2017 dimanche 19 novembre 2017, par La Visite de grands sites de l’Afrique du Sud s’est faite du 1er au 12 novembre 2017. Quelques unes de nos photos sont accessibles Ă  partir de chacune des journĂ©es de notre sĂ©jour dĂ©crites ci-dessous. La visite, organisĂ©e pour un groupe d’amis par La Maison de l’Afrique aprĂšs un appel d’offre lancĂ© par Charles d’Angelo, s’est dĂ©roulĂ©e du 1er au 12 novembre 2017. Afrique du Sud du 1er au 12 novembre 2017 Le programme initial est consultable dans le document joint. Il a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par les exposĂ©s qui, prĂ©parĂ©s par les participants, ont enrichi notre dĂ©couverte du pays avec six confĂ©rences. Nous sĂ©journerons d’abord au Cap et sa rĂ©gion pour rejoindre ensuite le nord-est du pays. Mercredi 1er novembre — PARIS / LE CAP07h10 Rendez-vous Ă  l’aĂ©roport de Roissy Charles de GaulleArrivĂ©e au Cap Ă  22h40. Nuit Ă  l’hĂŽtel Double Tree by Hilton. Jeudi 2 novembre LE CAP JournĂ©e consacrĂ©e Ă  une premiĂšre dĂ©couverte de la ville du Cap. En contrebas de la Montagne de la Table, imposante montagne au sommet plat et aux pentes vertigineuses qui domine l’agglomĂ©ration. Cap Town est la ville la plus australe du continent africain. SurnommĂ©e ’La ville MĂšre’, elle enchante par son architecture Ă  l’anglaise, son centre ville moderne. D’Adderley Street Ă  Long Street, tour de ville Ă  la dĂ©couverte du Cap et de son Malais particuliĂšrement renommĂ© pour ses maisons teintĂ©es de rose, orange ou bleu ! FondĂ© par les indiens et indonĂ©siens arrivĂ©s au XVIIe siĂšcle lors de la fondation de la colonie du Cap, ce quartier colorĂ© dĂ©gage aujourd’hui une atmosphĂšre dĂ©tendue et au restaurant en tĂ©lĂ©phĂ©rique panoramique de la Montagne de la Table dans une cabine qui tourne sur elle-mĂȘme Ă  360°, offrant une vue panoramique de la baie, l’une des plus belles au Victoria and Alfred Waterfront », devenu un quartier Ă  part entiĂšre de la ville depuis quelques annĂ©es. Les anciens docks de Cape Town y ont Ă©tĂ© transformĂ©s en centre commercial et au restaurant Africa Ă  l’hĂŽtel Double Tree by Hilton. Vendredi 3 novembre - LE CAP - Tour de la PĂ©ninsuleRoute vers la PĂ©ninsule du Cap en longeant le littoral et les petits villages de pĂȘcheurs. Continuation en passant par le village d’Hout Bay avec, si vous avez de la chance, la rencontre en cours de route avec les babouins chacmas !CroisiĂšre Ă  Hout Bay jusqu’à l’üle aux phoques !Visite du Parc National de Cap de Bonne " poisson " dans un en direction de Simon’s Town dont le nom vient du gouverneur Simon Van Der Stel. AbritĂ©e des vents Nord-Ouest, Simon’s Town servit de mouillage hivernal aux vaisseaux Ă  partir de Ă  Boulders Beach oĂč vous pourrez observer une colonie de pingouins surprenante !Visite du Jardin Botanique de Kirstenbosch, autrefois jardin privĂ© de CĂ©cile Rhodes. Certainement un des plus beaux jardins botaniques du monde, il s’étend sur pas moins de 36 hectares ! Vous verrez des milliers de fynbos, et les cĂ©lĂšbres protĂ©as, la fleur emblĂ©matique de l’Afrique du libre et LE CAPE by night pour les couches tard. Retour Ă  l’hĂŽtel Double Tree by Hilton. Samedi 4 novembre - LE CAP - VallĂ©e des VinsPetit dĂ©jeuner Ă  "Old Biscuit Mill". Cet ancien hangar se transforme en un immense marchĂ© couvert Ă  ne pas manquer succulents fromages, produits bio, bons vins et produits rĂ©gionaux ; une invitation Ă  la gourmandise le samedi uniquement !Route des vins, magnifique rĂ©gion de vignobles Ă  perte de vue cernĂ©s par de majestueuses sur Le vin en Afrique du Sud nectar des dieux ?.Visite de la charmante ville de Stellenbosch dont l’architecure Cap Dutch dĂ©gage une atmosphĂšre de vins sud-africains dans la propriĂ©tĂ© de Rickety Bridger Winery, puis dĂ©jeuner sur littĂ©ralement en Afrikaans "le Coin des Français", charmante petite ville, capitale vinicole du Cap. Elle garde pieusement le souvenir des Huguenots qui y furent installĂ©s en 1688 par le gouverneur Hollandais, Simon van der Stel. Visite du musĂ©e. L’élĂ©gant monument, dans le jardin fleuri prĂšs du musĂ©e, rappelle la dĂ©termination et le courage inĂ©branlables de ces hommes et femmes auxquels rien ni personne n’a pu faire courber la tĂȘte ils ont pris une part essentielle dans la construction du pays tel que vous le voyez aujourd’ au Cap. DĂźner au restaurant French Double tree by Hilton. Dimanche 5 novembre - LE CAP / NELSPRUIT / HAZYVIEWDĂ©part de Cape Town sur vol rĂ©gulier de South African Airways pour Nelspruit, arrivĂ©e Ă  au centre de rĂ©habilitation Jane Good All consacrĂ© Ă  la dĂ©couverte du centre de rĂ©habilitation de chimpanzĂ©s, le premier et le seul du genre en Afrique du Sud. Sur cette rĂ©serve privĂ©e, situĂ©e Ă  quelques kilomĂštres du Kruger, vous pourrez observer les chimpanzĂ©s pour comprendre leur mode de vie. L’objectif est de secourir les chimpanzĂ©s qui ont survĂ©cu Ă  la chasse en leur offrant un environement dans lequel ils peuvent Ă©voluer comme Ă  l’état vers Hazyview et le Gecko Lodge. ConfĂ©rence par Luc sur Les diffĂ©rentes ethnies en Afrique du Sud le poids de cultures diverses, un atout ou un handicap ?DĂźner et nuit au Gecko Lodge. Lundi 6 novembre - HAZYVIEW / BLYDE RIVER CANYON / OHRIGSTADSur la route, confĂ©rence de Dominique-Paul sur L’apartheid une page noire de l’histoire de l’Afrique du bateau sur le lac Blyde River Dam. Le Blyde River "La riviĂšre de joie" est situĂ© dans la partie nord de la chaĂźne de montagne des Drakensberg, dans l’est du Transvaal. Le troisiĂšme plus grand canyon du monde a Ă©tĂ© creusĂ© par la Blyde River, et offre, Ă  certains endroits, des vues portant jusqu’au pluies, trĂšs abondantes, alimentent de trĂšs nombreuses cascades et ont permis le dĂ©veloppement de forĂȘts de pins et d’eucalyptus tout autour de la riviĂšre. L’une des particularitĂ©s du site concerne les Bourke’s Luck Potholes, d’étranges cavitĂ©s cylindriques creusĂ©s dans la roche par les tourbillons de la Blyde d’une heure dans la rĂ©serve du Blyde River au restaurant du Blyde River Forever Resort. Route vers Hannah lodge, Installation et aprĂšs-midi et nuit Ă  l’Hannah lodge. Mardi 7 novembre - OHRIGSTAD / BLYDE RIVER CANYON / PILGRIM’S REST / SABIPrincipaux sites du Blyde River Canyon La Savane du Bas Veld et le Parc Kruger se devinent au loin, derriĂšre les massifs rocheux richement boisĂ©s oĂč la Blyde River a creusĂ© son lit contraste impressionnant ! Depuis la "FenĂȘtre de Dieu" God’s Window.Le point de vue le plus spectaculaire est celui des Three Rondavels trois huttes. Ce nom leur est donnĂ© en raison de leur ressemblance Ă  des cases africaines ! L’ensemble est dominĂ© par d’impressionnantes formations rocheuses. Ce point de vue est le plus spectaculaire du "marmites gĂ©antes" Bourke’s Luke Potholes, roches savamment travaillĂ©es par l’érosion ; en effet, eau et vent ont conjuguĂ© leurs efforts pour sculpter la roche en forme de cavitĂ©s Rest et dĂ©jeuner au restaurant Digger’s de guenilles et travaillant chaque jour du lever au coucher du soleil, 1400 Uitlanders se retrouvent bientĂŽt cĂŽte Ă  cĂŽte le long de la riviĂšre pour laver patiemment les tonnes de pierre et de terre qu’ils arrachent Ă  la montagne. ExploitĂ©s jusqu’en 1972, prĂšs de 150 000 kg d’or furent extraits de ses entrailles. De nos jours, le village qui fut classĂ© monument historique par les autoritĂ©s du TRANSVAAL, a Ă©tĂ© transformĂ© en village musĂ©e de la ruĂ©e vers l’or
 Spectacle de danses de d’AndrĂ©-Jean sur Le poids Ă©conomique de l’Afrique du sud en Afrique australe prĂ©sent et futurs River side lodge. Comme le fils Trump, certains chasseurs s’affichent avec leurs trophĂ©es Voici le fils de Donald Trump, brandissant la queue d’un Ă©lĂ©phant qu’il vient de tuer. Son pĂšre vient de lui faire un cadeau macabre il a changĂ© la loi pour que les impitoyables chasseurs amĂ©ricains puissent massacrer des Ă©lĂ©phants et ramener les tĂȘtes comme trophĂ©es. Source pĂ©tition AVAAZ Mercredi 8 novembre SABI / RESERVEE PRIVEE DE TSHUKUDUSur la route, confĂ©rence de Christelle sur Leadership et rĂ©serve privĂ©e de Tshukudu est situĂ©e au coeur de la rĂ©gion du Northen Province, les 5000 hectares de nature qui composent cette rĂ©serve privĂ©e sont complĂ©tement dĂ©paysants. Tshukudu, signifiant RhinocĂ©ros en langue Sotho, est connue pour la rĂ©habilitation animale Ă  la vie sauvage et possĂšde un centre de reproduction et d’élevage de lions. Les ravissants bungalows du lodge ont vue sur la brousse et les fabuleuses montagnes du et dĂ©jeuner au Tshukudu Game en 4x4 accompagnĂ© par les rangers pour approcher les fauves au coucher du dans le bush avant le coucher de soleil pour Ă©couter les aventures de safaris avec, en toile de fond, les couleurs rougeoyantes du soleil couchant. Retour de nuit dans une atmosphĂšre Ă  l’hĂŽtel Tshukudu Game Lodge. Jeudi 9 novembre RESERVE PRIVEE DE TSHUKUDULe lodge offre une ambiance conviviale, notamment enrichie par la prĂ©sence de 4 guĂ©pards recueillis quand ils Ă©taient bĂ©bĂ©s membres Ă  part entiĂšre de la famille. DĂ©part matinal pour une marche avec les guĂ©pards "Cheetah Walk" accompagnĂ©s par les au lodge pour le petit avec l’équipe anglophone de rangers pour un safari 4x4 dans la rĂ©serve privĂ©e de Tshukudu. Cette rĂ©serve est l’oeuvre de la famille Sussens qui depuis 25 ans est reconnue pour ses actions de rĂ©habilitation au lodge pour le dĂ©jeuner au 16h00, dĂ©part pour un nouveau safari en 4x4 accompagnĂ© des rangers pour approcher les fameux Big 5 buffles, Ă©lĂ©phants, rhinocĂ©ros, lĂ©opards, lions mais aussi guĂ©pards, girafes, hippopotames, impalas, gnous, zĂšbres et dans le bush avant le coucher de traditionnel boma au lodge sous les Ă  l’hĂŽtel Tshukudu Game Lodge. VidĂ©os rĂ©unies notamment Ă  "Tshukudu Game Lodge" Vendredi 10 novembre RESERVE PRIVEE / PRETORIA / JOHANNESBURGDĂ©part matinal, pour le dernier safari dans la rĂ©serve de Tshukudu accompagnĂ© des rangers. Petit dĂ©jeuner, ...DĂ©part vers Pretoria Ă  travers de le Transvaal de l’Est qui dĂ©ploie ses Ă©tendues infinies, Ă©crasĂ©es par le soleil, ponctuĂ©es de mines de charbon Ă  ciel ouvert avec les centrales Ă©lectriques qu’elles alimentent en la route, confĂ©rence de Richard sur L’Afrique berceau de l’humanitĂ© ? Que nous apprennent les recherches archĂ©ologiques ?.Tour d’orientation de PrĂ©toria devenue capitale administrative du pays dont les fameux jacarandas fleurissent entre Septembre et Ă  des bĂątiments d’Union Building offrant une vue imprenable sur la ville et ses environs et le Voortrekker Monument qui retrace l’histoire de la route vers Johannesburg et l’ au restaurant Ă  l’hĂŽtel Misty Hills Country. Samedi 11 novembre JOHANNESBURG / SOWETO / PARISPetit-dĂ©jeuner Ă  l’ du musĂ©e de l’apartheid. Ce musĂ©e couvre toutes les annĂ©es de l’apartheid Ă  partir de 1948, il a Ă©tĂ© conçu par des historiens, rĂ©alisateurs, commissaires. Les tickets d’entrĂ©e reprĂ©sentent des cartes de crĂ©dit indiquant "white" ou "non white". La visite se dĂ©roule dans les nombreux espaces du musĂ©e entre photographies, films, et documentaires. Un documentaire sur Nelson Mandela datant de 1961 s’exprimant contre les autoritĂ©s du gouvernement s’oppose au reportage du premier ministre Hendrik Verwoerd expliquant les bienfaits de l’apartheid. La visite se termine dans une piĂšce contenant le livre de la nouvelle constitution Sud-Africaine qui s’ouvre sur la libertĂ© des droits de l’homme et notamment celle des noirs de l’Afrique du vers Soweto. Diminutif de South Western Township. Elle reprĂ©sente l’essence, l’ñme mĂȘme de l’Afrique du Sud. C’est ici que s’est construite, au fil d’hĂ©roĂŻques annĂ©es, la victoire contre l’ dans un Shebeen de Soweto, restaurant local dans une ambiance conviviale !.Soweto est un patchwork de petits et grands quartiers avec des banlieues trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres. Visite guidĂ©e de certains de ces quartiers, en passant par les maisons, de Nelson Mandela ou encore de Desmond Tutu, archevĂȘque anglican sud-africain qui fĂ»t Prix Nobel de la Paix en 1984 et le monument consacrĂ© Ă  Hector Ă  l’aĂ©roport de Johannesburg, formalitĂ©s d’enregistrement et d’embarquement du groupe. DĂ©collage Ă  destination de Paris sur vol rĂ©gulier avec la compagnie Air France Ă  Ă  bord. Voir en ligne VidĂ©o des grands animaux - Tshukudu Game Lodge Portfolio Un message, un commentaire ? jdTV.
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